Michel Drucker est un géant de la télévision française qui est né le 12 septembre 1942 dans la ville de Vire, dans le Calvados. Il est connu du grand public comme un des animateurs les plus célèbres de l’ORTF, puis de TF1 et finalement de France 2.
Les amoureux du petit écran en France se souviennent des émissions cultes que sont « Champs Elysées » ou encore « Vivement dimanche » où Michel faisait étalage de tout son talent d’animateur. Bien qu’il soit parti des écrans, sa présence semble éternelle.
A lire en complément : Comment entretenir son garde-corps ?
Michel Drucker : une carrière exceptionnelle d’animateur à la radio et à la télévision
Michel est le fils d’Abraham Drucker, un médecin juif qui a immigré en France en 1925 et de Lola Schafler une infirmière. Ils vont recevoir la naturalisation en 1937. Pendant qu’elle était enceinte de Michel sa mère a failli être arrêtée par un officier de la Gestapo, mais elle sera sauvée in extremis par Pierre Le Lay, le père de Patrick Le Lay qui a occupé le poste de PDG de TF1 de 1988 à 2008.
Michel Drucker va étudier au lycée Emile Maupas, puis au lycée technique de Caen. Son premier contact avec le journalisme aura lieu après son service militaire, lorsqu’il va rencontrer des journalistes de la télévision de l’ORTF. Fatigué de subir la pression de sa famille en ce qui concerne les études et considéré par les siens comme un cancre, il va finir par quitter la maison familiale à 17 ans pour se lancer dans la vie active.
A découvrir également : Installation panneaux solaires : Tout l’essentiel à savoir
Il va démarrer sa carrière comme stagiaire pour l’émission « Sports Dimanche » en 1964 avec l’aide de Pierre Sabbagh. C’est à l’ORTF qu’il va apprendre les rouages du métier de journaliste sous la supervision d’illustres aînés. De 1965 à 1968, il sera en charge de la présentation de la rubrique sport du journal. Il va par la suite présenter l’émission « Tilt » où il aura l’opportunité de se faire des amis proches, à l’instar de Claude François et Johnny Hallyday.
Après un moment de séparation, il va revenir comme commentateur des évènements de football entre 1969 et 1986. L’année 1975 va marquer un tournant dans sa carrière de journaliste, il va désormais se tourner vers les programmes de divertissement comme « Les Rendez-vous du dimanche » et « Stars » sur la chaîne TF1 et « Champs-Elysées » sur France 2. Ce sont ces émissions cultes qui vont lui permettre de gagner en notoriété».
Il va par la suite rejoindre TF1 en 1990 et retourner encore à France 2 en 1994. Pendant ces séjours, il va produire et présenter plusieurs émissions qui deviendront cultes. Michel Drucker a également été un animateur radio entre 1974 et 1982 à RTL. Il va aussi passer par Europe 1 de 1983 à 1987 comme animateur avec « Studio 1 » et reviendra plus tard entre 2008 et 2009.
En ce qui concerne sa fortune, la magazine Capital relève en 2018 que son patrimoine s’élèverait à environ 11 millions d’euros. Cette fortune viendrait de son salaire d’animateur et aussi de la gestion de ses plateaux .
Michel Drucker : sa vie privée
Michel Drucker va se marier à l’actrice Dany Saval le 28 juillet 1973 à Las Vegas. La rencontre avec sa future épouse va se faire par l’entremise de son cher ami Claude François. De 2004 à 2006, Michel va avoir une relation avec l’écrivaine franco-camerounaise Calixthe Beyala. L’écrivaine va contribuer à l’écriture d’un de ses livres, mais ne sera pas payée. Elle va lui intenter un procès qu’elle va finalement gagner en appel en 2011 après un premier échec en première instance en 2009. Michel Drucker se verra contraint de lui verser la somme de 40 000 euros.
Michel n’aura pas d’enfants de son mariage avec Dany Saval, mais l’actrice avait déjà une fille du nom de Stéphanie Jarre qu’elle a eue de sa précédente relation entre Dany Saval et le compositeur Maurice Jarre. En 1979, le couple a adopté une jeune Cambodgienne de 16 ans, Yleng. Cette dernière aurait fui la Thaïlande pour échapper aux Khmers rouges. Michel Drucker va élever cette fille comme la sienne. La carrière de Michel lui a permis de se faire une petite fortune. En effet, une enquête du magazine Capital estimait sa valeur nette à environ 11 millions d’euros en 2018.
